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Synchronisation de la production de graines à large échelle

  • Writer: valentin journe
    valentin journe
  • Mar 20, 2023
  • 2 min read

La production de graine chez de nombreuses plantes pérennes, comme les arbres, est caractérisée par d'importantes variations interannuelles. Cette production de graines peut être synchronisées à l'échelle sub-continentale chez certaines espèces, ou bien localement, par exemple limitée à l’échelle d’une population. Mieux comprendre quels sont les mécanismes responsable de cette synchronisation peut permettre de mieux planifier par exemple la saison de récole de graines, mais aussi peut permettre d’identifier comment cette variation de production de graine (qui est aussi une source de nourriture pour de nombreuses espèces) peut affecter les interactions entre espèces.





La production de graine ainsi que le climat sont fortement correlé, et peut permettre d’expliquer pourquoi les plantes synchronisent leur production de graines à large échelle (ce qu’on attribue aussi à l’effet Moran). Une fois que nous tenons des comptes de ces variations phénologiques nous avons pu identifier différentes stratégies.

Nous avons remarqué à travers cette étude que certaines espèces pourraient présenter un signal climatique identique (conservative cue), et ce même à travers de longue distance. Par exemple le hêtre a l’ensemble de ses populations qui répondent de manière forte au température estivale, et pourrait expliquer pourquoi l’ensemble de ses populations sont synchronisées à des distances > 1000 km. D’autres espèces, comme le chêne, ne présentent pas d’uniformité dans la réponse au signal climatique (unconservative cue). D’autres facteurs pourrait alors expliquer ces différences, par exemple le sol, ou d’autres caractéristiques propre au peuplement (par exemple liée à la compétition), qui influencent la réponse aux signaux climatiques.


Pour adapter au mieux les stratégies de conservation et de gestion des forêts face au changement climatique, il est important de tenir compte des variations interspécifiques. Une nouvelle étape sera maintenant d’identifier si ces signaux climatiques, sont aussi différents pour d’autres espèces (par exemple autre que les températures estivales, ou printanières).


Pour plus de détails, l’étude est disponible ici en anglais

 
 
 

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